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Mines de crayon, Pinceaux, Tambouille, Coups de coeur et coups de ventvents
25 octobre 2009

D.E.S : Questions que l'on peut se poser

Pourquoi est-ce si important de savoir ?

Parce que la meilleure prévention contre les accouchements précoces, est le repos au lit, le repos strict, parfois jusqu'à 16 heures par jour, pour éviter que le col s'ouvre. Ça ne coûte qu'un arrêt de travail. L'association Réseau-DES France se bat pour faire accepter les grossesses des "filles DES" comme grossesses pathologiques, avec le suivi médical approprié et les indemnités journalières. Souvent, ces jeunes femmes, qui ont des troubles de la fécondité, ont vécu plusieurs fécondations in vitro. Quand finalement elles parviennent à être enceintes, si elles ne sont pas conscientes que le Distilbène pris par leur mère est la clé du problème, tout est gâché parce qu'elles ne se reposent pas suffisamment. De même, une "fille DES" avertie se méfiera des grossesses extra-utérines. Grâce à l'échographie, on pourra lui éviter la rupture de la trompe.

Que peut faire une jeune femme dont la mère a pris du DES ?

Si elle le sait ou l'apprend avant d'être enceinte ou tout en début de grossesse, elle doit en informer son gynécologue. Si le médecin ne la prend pas au sérieux, nie le problème ou le minimise, qu'elle "tape" plus haut, qu'elle demande un autre avis. Elle peut se faire conseiller par le Réseau-DES.

Comment une femme peut-elle se souvenir si elle a pris du Distilbène, vingt-cinq ans ou trente ans après ?

En général, les femmes se souviennent au moins si elles ont pris un "traitement" pendant leur grossesse. Les pilules étaient roses ou vertes, ça ne s'oublie pas si facilement. Elles peuvent aussi demander leur dossier médical au médecin qui les a suivies ou au pharmacien chez qui elles se fournissaient.

Toutes les filles dont les mères ont pris du Distilbène en subiront-elles les conséquences ?

Non. Et c'est bien parce que les conséquences ne sont pas systématiques que beaucoup de médecins nient le problème, ou le minimisent, ou disent "c'est de la vieille histoire".Beaucoup de médecins ne sont pas ou très peu informés sur le Distilbène. Certains, aussi, ont un réflexe corporatiste : si on attaque l'un des leurs, même à la retraite, ils se sentent personnellement attaqués.

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